La licence c'est fait. Le concours aussi. L'appart aussi. J'aime bien tourner les pages, je passe ma vie sur le site d'Ikéa. Je pense que je prendrai des rideaux jaunes.
Mais tout ça au final on s'en fout. Ce ne sont que des faits, une marche de plus dans le grand escalier. Ce qui importe, c'est ce qui se passe dans la cage. Ca fait des mois que je n'ai rien écrit, alors je suis tentée de répondre que je ne sais pas.
Je dois terminer mon journal de Nottingham, résumer les dernières semaines et notre voyage à Paris, pour clore, mais je suis incapable de le faire. Mon carnet est là, sur la table de nuit, et j'ai envie qu'il y reste, sans doute. Je m'étais préparée à partir, je savais que c'était fini, j'avais déjà mes projets pour l'an prochain en tête pour m'occuper l'esprit, alors je n'ai pas vraiment souffert. Je m'étais habituée à l'idée de rentrer, cela parassait normal de monter dans cet avion sans éprouver de manque, sans me rendre vraiment compte que je quittais ma terre d'accueil. Pourtant la faille est là, quelque part, et la peine me tombera dessus quand j'en aurais le moins besoin.
Maintenant c'est l'ennui qui m'anesthésie. Je n'aime pas les journées sans but. Je crois que la seule chose qui me permet d'appréhender à quel point Erasmus me manque, c'est de me retrouver avec Claire sur la terrasse des Fleurs un mardi soir, avec seulement trois personnes à la table d'à côté, et trop de place pour me garer, à comparer le prix du demi d'Argelès, de Salamanque et de Nottingham. Le soir arrive et il n'y a rien à faire. Les villes alentours sont décevantes. Nos références ont changé, nos exigeances aussi sûrement.
Je suis en instance en attendant septembre. A chaque fois j'attends l'été pour avoir le temps, et puis le temps s'étire et m'endort. C'est ma saison d'hibernation. Et comme à chaque fois, je me surprends à espérer dès début juillet le retour de la saison d'Apollinaire. Et Paris, Paris !
Mais tout ça au final on s'en fout. Ce ne sont que des faits, une marche de plus dans le grand escalier. Ce qui importe, c'est ce qui se passe dans la cage. Ca fait des mois que je n'ai rien écrit, alors je suis tentée de répondre que je ne sais pas.
Je dois terminer mon journal de Nottingham, résumer les dernières semaines et notre voyage à Paris, pour clore, mais je suis incapable de le faire. Mon carnet est là, sur la table de nuit, et j'ai envie qu'il y reste, sans doute. Je m'étais préparée à partir, je savais que c'était fini, j'avais déjà mes projets pour l'an prochain en tête pour m'occuper l'esprit, alors je n'ai pas vraiment souffert. Je m'étais habituée à l'idée de rentrer, cela parassait normal de monter dans cet avion sans éprouver de manque, sans me rendre vraiment compte que je quittais ma terre d'accueil. Pourtant la faille est là, quelque part, et la peine me tombera dessus quand j'en aurais le moins besoin.
Maintenant c'est l'ennui qui m'anesthésie. Je n'aime pas les journées sans but. Je crois que la seule chose qui me permet d'appréhender à quel point Erasmus me manque, c'est de me retrouver avec Claire sur la terrasse des Fleurs un mardi soir, avec seulement trois personnes à la table d'à côté, et trop de place pour me garer, à comparer le prix du demi d'Argelès, de Salamanque et de Nottingham. Le soir arrive et il n'y a rien à faire. Les villes alentours sont décevantes. Nos références ont changé, nos exigeances aussi sûrement.
Je suis en instance en attendant septembre. A chaque fois j'attends l'été pour avoir le temps, et puis le temps s'étire et m'endort. C'est ma saison d'hibernation. Et comme à chaque fois, je me surprends à espérer dès début juillet le retour de la saison d'Apollinaire. Et Paris, Paris !
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